kadar japoni & samira l'oranaise
08/05/2013
07/05/2013
06/05/2013
Voici quelque nouveau code pour Ranati Djezzy:
- Hassni Sghir ana maghboune 103697
- Hassni sghir 3lach dert fe seba 103174
- Kheira Duo Djenet Ma Akalt Ala Walou 103554
- le code de cheba djenat khassart maak: 103836
- kader japonai Habibi nasani 103175
- Hasni sghir 3lach dert fe seba 103174
- Dalila Omar duo 3achkak madar fiya 103713
- Khaled Ana bhar aliya wenti lala 103688
- Kheira :Achkek S3ib 103565
- Chaba Sonia: Omri twahechtek: 103161
- Djamila Ana Mra Ou Nas 101467
02/05/2013
La chanson Raï
Le raï
est un genre musical algérien né au
début du XXe siècle dans
la région de l'Oranie (Oran, Sidi-bel-Abbès
et Aïn Témouchent). Les origines
géographiques exactes et historiques du raï sont toujours sujettes à
controverses et provoquent des débats enflammés dès lors qu’une ville propose
un festival ou qu’une célébrité de ce genre musical donne son opinion à ce
sujet.
L’origine du
mot raï, signifie « opinion », voire « conseil » ,
selon le journaliste Mohamed Balhi (« Dis-moi mon sort »,
Algérie-Actualité, 10/08/1980), qui, le premier, a étudié ce genre musical,
alors banni officiellement, en le popularisant dans les médias, viendrait de
l’époque où le cheikh (maître), où le
poète de tradition melhoun et
plus précisément sa variante le wahrani,
prodiguait sagesse et conseils sous forme de poésies chantées en darija. Al
malhoun aurait en effet eu ses prémices à l’époque almohade où de nombreuses
productions maghrébines et andalouses du zadjal
ont vu le jour selon Ibn Khaldoun. La forme première du malhoun était véhiculée
par les maddahin, s’accommodait en effet très bien avec la mission de diffusion
d’information que s’étaient assigné les premiers Almohades.
Cependant,
le raï d'aujourd'hui s'inscrit dans le contexte de la complainte
populaire, le chanteur qui se plaint de ses propres malheurs en se blâmant. Et
plus exactement, il s'adresse à sa propre faculté de discernement, à son raï
qui, cédant aux sentiments, l'a conduit à prendre les mauvaises décisions. Le
chant commence ainsi : Ya Raï (ô combien est riche mon
discernement).
Histoire
Depuis les années 1920, les maîtres et maîtresses du melhoun traditionnel de l'Ouest algérien tels
Cheikh Khaldi, Cheikh Hamada ou Cheikha
Remitti, représentent la culture guerrière traditionnelle. Leur
répertoire est double. Le registre officiel célèbre la religion, l'amour et les
valeurs morales lors des fêtes des saints des tribus, les mariages ou les
circoncisions. Le registre irrévérencieux (une échappatoire aux rigueurs de la
morale islamique) est interdit et chanté
essentiellement dans les souks et les
tavernes. Danseuses et musiciens ambulants y parlent de l'alcool et des
plaisirs de la chair. Ces deux formes sont à l’origine du raï moderne. Le
registre irrévérencieux est aujourd'hui remis au goût du jour à travers
notamment l'héritage des medahates dont Cheb Abdou
a été le précurseur dans les années 1990, Houari
Sghir plus récemment.
Dans les années 1930, on chante le wahrani, adaptation du melhoun accompagnée à l’oud, à l’accordéon,
au banjo ou au piano. Cette musique se mélange aux autres
influences musicales arabes, mais aussi espagnoles, françaises et
latino-américaines. C’est ainsi que, vers les années
1950, avec Cheikha Remitti (Charak gataâ), cette musique qui, à
l’origine, ne rassemble que quelques chanteurs, finit par s’étendre, après
l’indépendance, à l’ensemble de l’Algérie.
Les instruments traditionnels du raï (nay, derbouka, zoukra et bendir) s’accommodent de la guitare électrique et sa pédale wah wah comme chez Mohamed Zargui ou de la trompette et du saxophone
comme chez Bellemou Messaoud.
Dans les années 1960 apparaissent deux orchestres qui font
bouger la ville d'Oran : l'orchestre « Les Adam's », et
l'orchestre « Les Student's ».
Néanmoins,
cet historique ne correspond qu'à une partie du raï « traditionnel » ;
à cela il faut ajouter, les influences des populations judéo-algériennes,
européennes d'Algérie, et d'artistes berbères
sur cette musique, celle-ci incorporera aussi du châabi.
Entre les années 1960 et la fin des années 1980, le raï traditionnel subira
encore de nombreuses transformations avant d'arriver à sa première forme connue
en France, forme qui permettra le début de son internationalisation.
Modernisation et Popularisation
Au début des
années 1980, les synthétiseurs et les boîtes
à rythmes font leur apparition, le raï s’imprègne des styles rock,
pop, funk,
reggae et disco
avec notamment Mohammed Maghni, mais
aussi Rachid Baba Ahmed et Fethi Baba Ahmed qui développent la production raï.
C'est seulement à partir du milieu des années 1980 que le raï va véritablement être catapulté au rang de musique nationale avec l'arrivée de nouveaux chanteurs, les Chebs (« jeune », féminin cheba) : Cheb Kader (From Oran to Paris)premier importateur de ce style en Europe qui proposa la première fusion raï-musique occidentale inspiré de funk, rock, reggae, Cheb Hasni, Cheba Fadila (You Are Mine, 1988), Cheb Khaled (Kutche, 1989), Cheb Mami (Let Me Rai, 1990), Cheb Sahraoui, Chaba Zahouania, Abdel Ali Slimani, Ahmed Saber, les frères Bouchnak, etc. Il existe également des groupes comme Raïna Raï (Hagda, Zina), très populaire en Algérie, qui colore ses morceaux avec d'autres genres musicaux. Il existe également plusieurs artistes féminines de raï (qui viennent souvent de Meddahates) telles que Chaba Zahouania ou Fadela.
Cette
nouvelle musique mélange instruments traditionnels, synthétiseurs, batterie
électronique et basse, remettant au goût du jour de vieilles mélodies. Le
premier Festival Raï a lieu à Oran
en 1985. Face à l’engouement des jeunes
algériens, le gouvernement reconnut officiellement le raï. D'autre part
des groupes de fanatiques [???pas sur! certains proches du défunt chanteur
pensent à un assassinat d'intérêt avec les boites de prod] assassinèrent le
père du raï sentimental Cheb Hasni dont
les paroles étaient jugées intolérables par certains groupes islamistes.
Internationalisation et naissance d'autres variantes
Au début des
années 1980, Mohamed
Balhi fait écouter de la musique raï au journaliste français Jean-Louis Hurst de Libération, qui lui consacrera des articles. C'est à cette
époque que Chebba Fadila était au sommet
de son art avec son titre Birra arbi, wiskhy gueouri. Arrivé en France à la fin des années
1980, le raï y atteint une forte popularité dans les années 1990 grâce d'une part à son enrichissement
et son perfectionnement au contact des artistes et studios d'enregistrement
français et d'autre part au soutien des jeunes issus de l'immigration
maghrébine à la recherche d'une musique leur ressemblant. Les artistes les plus
connus en France sont Khaled (Didi un tube qui fit le tour du
monde), Rachid Taha (reprise de Ya
Rayah, musique chaâbi de Dahmane El Harrachi), Faudel
(Tellement n'brick) et Cheb Mami
(Parisien du Nord).
Cheb Kader,
fut le premier à proposer un raï mélangé en 1987 en s'inspirant des musiques
qu'il écoutait à l'époque : (funk, rock, reggae, etc.) C'est celui qui
inventa le premier raï international avec ses tubes sel dem drai, sid el
houari et fut le déclencheur du nouveau raï made in France. Cheb
Mami a repris ce style, qui fut un succès dans le monde entier. Son
succès
s'étendra et se renforcera lorsque des compositeurs de styles différents se
joignent au mouvement (Jean-Jacques Goldman
écrit Aïcha pour Khaled) et
beaucoup de chansons sont interprétées en français.
Le raï en profite pour se mélanger à d’autres formes de musique comme le
rap, le reggae, le rock,
ou la musique techno. Et plus récemment
(été 2004) l'émergence d'une nouvelle
vague musicale qui conjugue raï et rhythm
and blues, grâce à la compilation Raï'n'B
Fever qui a réuni des grands noms des deux genres musicaux.
C'est donc
au contact de l'Occident (à Marseille
principalement) que le raï, né dans sa forme première à Oran, gagnera ses lettres de noblesse et d'où
naîtront de nouvelles variantes. Citons par exemple le RAÏ-RnB du chanteur
algérien Mohamed Lamine ou de la
chanteuse Leslie. Le rôle prépondérant
de la France principalement
(collaborations et influences d'artistes, studios d'orchestration, public…)
explique pourquoi les chanteurs de raï les plus connus à travers le monde ont
fait leur révolution ou leur début en France.
Le soutien des jeunes de la diaspora maghrébine
francophone pour cette musique a été fondamental dans l'expansion de cette
musique.
Depuis 2001, en France,
le Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)
(CSA) a reconnu le raï comme un genre musical à part entière en lui
attribuant deux fréquences en région parisienne pour la radio FM Only raï
fondée et lancée par Ahmed Ben Abla.
Elle est joignable sur les fréquences 94,6 MHz et 91,5 MHz et diffuse
ses programmes 24h/24.
Toutefois,
le terme raï est parfois généralisé à des musiques arabes ou orientales
occidentalisées et modernisées d'origine non algérienne : citons le cas de
la chanteuse Égypto-Belge Natacha Atlas, Le groupe Hispano-marocain ALABINA, la
chanson Salama ya Salama de la chanteuse italo-égyptienne Dalida ou
encore les tubes de chanteurs turco-allemands. Avec d'autres courants musicaux
arabo-musulmans, le raï a participé au succès en Occident du métissage musical
Orient-Occident.
En juillet 2007,
naît Wah'Raï la première radio qui émet
du Raï en direct depuis Oran sur le web "Wah'Raï" où l'on retrouve
les plus grands artistes de raï comme Cheb Hasni
ou l'artiste en vogue actuellement en Algérie : Cheb Abbes
En 2008, Aminoss,
célèbre compositeur et arrangeur algérien de jazz et de musique contemporaine
reprend avec brio deux chansons incontournables du raï, en l'occurrence Mazal
Galbi Melkiya Ma Bra du regretté Cheb Hasni
ainsi que Ma Tejebdoulish composée par Toufik Boumalah et chantée par
Chebba Djenet dans sa version originale. Le raï est mis à l'honneur en Tunisie
par le musicologue et chanteur cheb Wissem.
Source Wikipédia
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